Durant toute la période d’occupation du bâtiment et les semaines qui l’ont suivie, des personnes ont pu récupérer à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment des documents dits « archives de botzaris ».
La possession de ces documents n’est pas évidente à assumer. D’une part elle peut faire l’objet d’une plainte pour recel et d’autre part elle peut aussi générer des convoitises en raison des contenus présumés sensibles. Ces documents sont donc une source de problèmes possibles pour leurs porteurs ; d’autant plus s’ils en sont les uniques détenteurs facilitant ainsi les projets qui viseraient à faire disparaître des archives compromettantes.
Par ailleurs la dispersion des documents empêche le recoupement entre les informations qu’ils contiennent et donc leur véritable exploitation. Tant que le maximum de documents ne sont pas rassemblés et rapprochés, il sera difficile de reconstruire la ou les histoires du 36 rue Botzaris.
Pour ces raisons, trois journalistes ont accepté de recevoir des copies de ces documents si ceux qui les possèdent veulent bien les leur envoyer. Un formulaire permet de les transmettre de façon anonyme et sécurisée par fichier d’environ 3Mo maximum. Les trois journalistes ont démontré depuis le début de l’affaire leur attachement à la médiatisation du sort des migrants et des dessous politico-judiciaires qui ont déterminé leur sort ; ils s’agit de :
- Fabrice Epelboin pour http://www.fhimt.com
- Mathieu Magnaudeix pour http://www.mediapart.fr
- Olivier Tesquet
cliquez ici pour ouvrir le formulaire anonyme et sécurisé.
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