Nous venons de passer une semaine à tenter de profiter de la trés bonne position du hashtag #botzaris36 en France pour alerter la presse et les politiques.
Le résultat est très mitigé. Les réactions politiques sont vraiment très peu nombreuses. Et celles des média relativement limitées.
On ne remerciera jamais assez les journalistes qui ont fait leur travail de couverture de la crise humanitaire qui se déroule aux abords du parc des Buttes Chaumont, à Paris, en France… On comprend aussi ceux qui ont eu du mal à se détacher de la question des archives stockées dans le bâtiment du 36 rue Botzaris et des documents qui en sont déjà sorti, c’est de bonne guerre. Même si nous regrettons toujours que cela occulte la question de l’hébergement des réfugiés tunisiens même si force est d’admettre que ce sont ces archives qui font une situation particulière attirant l’attention comme c’est le cas sur #botzaris36.
Mais au final nous nous sentons désappointés car les grosses machines médiatiques n’ont pas daigné pointer le bout de leur caméras. Nous nous sommes pris à soupçonner que les dirigeants des média eux aussi avaient peur de ces archives ; tous comme les dirigeants politiques ; et probablement les dirigeants économiques. Mais cela relève de la théorie du complot. Même si nous avons écrit le mot « omerta » dans nos tweets c’était plus des tentatives d’interpellation que des soupçons justifiés.
Mais voilà qu’hier le Canard Enchaîné lance un teasing pour signaler les révélations à paraitre dans le numéro qui sort aujourd’hui. Les patrons de presse français auraient massivement bénéficié de cadeaux du régime de Ben Ali par l’intermediaire d’une agence de communication dont le travail était de s’assurer que la presse française brosserait le régime dans le sens du poil.
Alors ?
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